Quand j’ouvre un pot de confiture maison, c’est toute mon enfance qui revient à la surface car je sens encore l’odeur des fruits qui cuisent dans la grande marmite en cuivre!
J’adorais cette époque
J’adorais la période où nous préparions avec ma mère les bonnes confitures, nous faisions principalement de l’abricot, de la fraise, du cassis et des myrtilles que nous allions ramasser dans les bois.
Lorsque les fruits étaient prêt, nous les plongions dans la marmite avec beaucoup de sucre et parfois quelques gousses de vanille.
L’odeur qui embaumait toute la maison après quelques minutes de cuisson m’enivrait, mon principal travail et il était de taille pour mon jeune âge, était de remuer les fruits pendant la cuisson afin d’éviter tous débordements.
J’avais l’impression d’être une bonne cuisinière
A mon âge, j’étais responsable des confitures et il ne dépendait que de moi de la laisser déborder par mégarde.
Cette responsabilité me donnait l’impression d’être une grande cuisinière et j’étais fière!
Pour vérifier l’état de cuisson, ma mère mettait un peu de confiture sur une petite assiette et la laissait refroidir
Quand elle était froide et si la confiture était compact c’était que la cuisson était suffisante!
Ce peu de confiture, c’est moi qui avait l’honneur de le déguster et je sens encore cette saveur de fruits titiller mes papilles.
J’aide encore ma mère
Aujourd’hui je suis loin de chez mes parents à cause de mes études mais quand je sais que maman fait des confitures, j’essaie de revenir à la maison pour partager ce moment délicieux.